Tu es tombé sur la tête ?!
Enfin, le Québec reçoit la neige que les amateurs de sports de glisse attendaient ! Ce week-end, nous serons plusieurs à profiter des pistes de ski. Si comme moi vous êtes conscients des dangers d’une commotion cérébrale, vous savez qu’il est important de porter un casque bien ajusté pour s’en protéger.
UNE SIMPLE CHUTE ?
Étant donné que les commotions sont sous-rapportées, il est difficile d’en estimer l’incidence dans la population (25% des commotions cérébrales ne sont pas diagnostiquées). Une étude de l’OMS suggère que plus de 6 personnes sur 1000 par année soient victimes de cette condition. [1] Elle touche d’ailleurs 2 fois plus les femmes que les hommes.
En ski ou en planche à neige, une chute ou un coup à la tête ne doivent pas être pris à la légère. Répétées, les commotions cérébrales ont des effets multiplicateurs : les commotions suivantes seront chaque fois plus dommageables.
Seulement moins de 10% des commotions associées au sport impliquent une perte de conscience. D’autres signes et symptômes sont donc également à surveiller au moment de la blessure à la tête et quelques heures/jours après l’accident :
Maux de tête | Sensation de pression dans la tête |
Confusion | Perte de mémoire |
Étourdissements | Bourdonnement dans les oreilles |
Nausées | Vomissements |
Discours incohérent | Fatigue |
Problèmes de concentration | Irritabilité |
Changements dans la personnalité | Sensibilité aux sons et/ou à la lumière |
Changements dans le sommeil |
Assurez-vous qu’une personne qui a subi une commotion cérébrale ne conduise pas de véhicule et qu’elle cesse son activité sur les pistes.
QUAND CONSULTER UN DOCTEUR ?
- Dans les 1 à 2 jours suivant une blessure à la tête (adulte comme enfant), même si la blessure n’a pas nécessité des soins d’urgence.
Un docteur en chiropratique évaluera alors l’état neurophysiologique de la personne et elle s’assurera de l’intégrité du système vertébral. Il ou elle effectuera des radiographies si besoin est, puis posera un diagnostic. Des imageries de même que des examens spécialisés peuvent être nécessaires pour éliminer les conséquences les plus graves.
LE CASQUE : PLUS QU’UNE MODE
Rendez-vous sur le site : http://www.moncasque.ca/choisir.html pour des conseils au sujet du choix d’un casque protecteur !
Le casque, ce n’est pas juste pour les enfants et les adeptes du parc à neige. C’est pour tout le monde ! Pour un enfant, n’achetez pas plus grand dans l’espoir qu’il fasse plus longtemps. Le casque doit être bien ajusté.
J’ai personnellement toujours demandé l’aide des conseillers chez Oberson, un magasin de sport spécialisé à Laval, en ce qui a trait à mon équipement de ski. Visitez-les pour faire l’essai du casque qui vous conviendra !
Oberson : https://www.oberson.com/trouver-un-oberson/
Dre Myriam Bourgault, Chiropraticienne
[1] Cassidy JD, Carroll LJ, Peloso PM, Borg J, von Holst H, Holm L, et al. (2004). « Incidence, risk factors and prevention of mild traumatic brain injury: Results of the WHO Collaborating Centre Task Force on Mild Traumatic Brain Injury ». Journal of Rehabilitation Medicine 36 (Supplement 43): 28–60.